Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

BIENVENUE SUR

images-copie-3.jpg


Un site de réflexion et de curiosités sur l'Europe


Le MEPO a choisi de privilégier six thématiques :
● 
Guerre économique : quelle place pour l’Europe dont les positions acquises sont remises en cause dans un monde en pleine mutation où il n’y aura peut-être pas que des gagnants ? ;

● L’Europe et sa diplomatie : ses relations avec le reste du monde, les instruments à renforcer ou à mettre en place pour faire entendre une voix européenne ;

 Le Progrès, une idée européenne : mieux faire connaître le rôle moteur de l’Europe dans les avancées scientifiques, techniques, médicales… ;

 « European touch » : éclairer les aspects modernes de la singularité de la civilisation européenne dans ses différentes composantes (urbanisme, design, mode, création multimedia, architecture…) ;

 Green or not green : environnement, bio, développement durable... assurément mais comment ? ;

 Meccano de l’Europe : quelques outils pour mieux comprendre le système européen. 

 

A ces thèmes s’ajoutent les volets Point-contrepoint permettant d’aborder certains sujets d’un point de vue plus engagé ; Réflexion qui offre des analyses pertinentes pour nous aider à penser l'Europe ; L'avenir de l'Europe qui présente des réflexions sur le futur de l'Union ; Evénements qui met l'accent sur des expositions, conférences... sur la thématique européenne, "Vous avez dit valeurs de l'Europe?" et enfin Publications.


Bonne navigation !

L’équipe de rédaction

 


Une réflexion pour repenser l'Europe


« Il serait désespérant que, dans la ’vieille’ et féconde Europe, une approche abstraite, simpliste, brutale des questions que posent l’éducation et la formation des esprits stérilise réciproquement et à grande échelle, et l’inventivité scientifique, et les savoirs liés plus immédiatement à l’imagination et à la mémoire »


Marc Fumaroli (extrait de "La République des Lettres")

LES EVENEMENTS PASSES

. Quelle Europe après la crise de l'euro ? Le social, levier fédéral de la zone euro, l'Europe citoyenne 

25 juin 2013

Hotel de l'Industrie, 4 place Saint Germain des Prés 75006 Paris

avec Alain FABRE, économiste et conseil financier d'entreprise et Gilles LE BAIL, consultant auprès des entreprises et des collectivités locales.

 

. Après le traité budgétaire européen 

19 février 2013

Hotel de l'Industrie, 4 place Saint Germain des Prés 75006 Paris

avec Jean-Dominique GIULIANI, Président de la Fondation Schuman.

 

. L'Europe 20 ans après Maastricht

24 octobre 2012

Hotel de l'Industrie, 4 place Saint Germain des Prés 75006 Paris

avec Elizabeth GUIGOUX, Députée de Seine Saint-Denis, Présidente de la commission des affaires étrangères de l'Assemblée Nationale.

 

. Il n' y a pas de bons choix énergétiques (mais il y en a de très mauvais)

25 octobre 2012

Hotel de l'Industrie, 4 place Saint Germain des Prés 75006 Paris

avec Edouard BREZIN, physicien et président honoraire de l'Académie de Sciences et Didier ROUX, Directeur de la recherche et de l'innovation de Saint Gobain.

 

. Quelle place pour la France dans l'U.E en 2017 ?

5 juin 2012

Hotel de l'Industrie, 4 place Saint Germain des Prés 75006 Paris

avec Laurent AUDOUIN (EELV, 2ème circonscription), Anne-Sophie GENIN ( MODEM, 2ème circonscription) et Thierry ROCHAS (NC, 16ème circonscription).

 

. Quelle stratégie industrielle pour la France ?

17 avril 2012

Hotel de l'Industrie, 4 place Saint Germain des Prés 75006 Paris

avec Jean-Louis BEFFA, Président d'honneur de Saint-Gobain et Christian SAINT-ETIENNE, Professeur titulaire de la chaire d'Economie industrielle au CNAM.

 

. La partenariat Franco-allemand au service de l'Europe, réussites et échecs.

16 janvier 2012

Hotel de l'Industrie, 4 place Saint Germain des Prés 75006 Paris

avec  Henri MENUDIER, professeur d'Université.

 

. La Turquie et l'Europe

8 novembre 2011

Hotel de l'Industrie, 4 place Saint Germain des Prés 75006 Paris

avec Bedri BAYKAM, membre du parti républicaindu Peuple (Turquie) et Michel GURFINKIEL, journaliste.

 

.L'apocalypse n'est pas pour demain

22 juin 2011

Hotel de l'Industrie, 4 place Saint Germain des Prés 75006 Paris

avec Bruno TERTRAIS, maître de recherche, spécialiste des relations internationales

 

.Visite de l'Ambassade d'Italie en France

12 avril 2011

47, rue de Varenne 7007 Paris

 

.L'avenir de l'euro

10 mars 2011

Hotel de l'Industrie, 4 place Saint Germain des Prés 75006 Paris

avec M.Christian SAINT-ETIENNE, Economiste

 

Réflexions sur les difficultés actuelles de l'Union Européenne et les moyens d'y remédier  (suite)

26 janvier 2011

Hotel de l'Industrie, 4 place Saint Germain des Prés 75006 Paris

avec M.Jean-Marie CAVADA, Député Européen

 

. Visite de l'Ambassade de Suisse en France

22 Novembre 2010

142, rue de Grenelle 75007 Paris

avec M. Louis-José TOURON, Ministre à l'Ambassade de Suisse en France

 

Réflexions sur les difficultés actuelles de l'Union Européenne et les moyens d'y remédier

16 Novembre 2010

Causerie au coin du feu

avec M.Jean-Marie CAVADA, Député Européen

 

. Point sur l'actualité des institutions de l'Union Européenne

21 Octobre 2010, 

Hotel de l'Industrie, 4 place Saint Germain des Prés 75006 Paris

Avec Mme Elvire FABRY, chercheur associé à Notre Europe

 

. Présentation de la nature et du rôle des fonds souverains dans le monde

20 Mai 2010

Hotel de l'Industrie, 4 place Saint Germain des Prés 75006 Paris

Avec M.Jean-Marc PUEL, Associé du fonds d'investissement BTR Capital partners

 

. Point sur le Mouvement Européen International

20 Mai 2010

Hotel de l'Industrie, 4 place Saint Germain des Prés 75006 Paris

Avec Mme. Nathalie LASNIER, représentante du Mouvement Européen France au Mouvement Européen International

 

. Réflexions à partir du livre de Michel FOUCHER "L'Europe et l'avenir du monde"

1 Avril 2010

Petit déjeuner, Rollet-Pradier, 6, rue de Bourgogne 75007 Paris

Avec M.Michel FOUCHER, diplomate, géographe, professeur à l'Ecole Normale Supérieure

 

. La politique étrangère de l'Union Européenne

9 Mars 2010

Causerie au coin du feu

avec M.Jean-François PONCET, ancien Ministre des Affaires Etrangères, Vice-Président de la Commission des Affaires Etrangères et des Forces Armées et de la Commission des Affaires Européennes du Sénat

 

. Visite de la résidence de l'Ambassadeur d'Allemagne en France

11 Février 2010

au Palais Beauharnais, 78, rue de Lille 75007 Paris

en présence de M.Joachim BERTELE, Conseiller en charge de la Politique Européenne à l'Ambassade d'Allemagne en France

 

 

 

 

 

 

Archives

INSCRIVEZ-VOUS

Pour recevoir la newsletter :
mepo.adm@hotmail.fr

CONTACTEZ-NOUS

N’hésitez pas à réagir et à envoyer vos contributions : mepo.adm@hotmail.fr


ADHESION ET RENOUVELLEMENT

 

 re_01.png    link

14 mars 2015 6 14 /03 /mars /2015 18:24

                                                       Logo MEPO PARISUD-copie-1

 

L’Europe  et ses religions

 Conférence-débat organisée

par les sections Paris-Ouest et Paris-Sud 

du Mouvement Européen avec

 

élie Barnavi 

Eli Barnavi

 

Historien, spécialiste du XVIesiècle français et européen,

 notamment des guerres de religions

Conseiller scientifique auprès du Musée de l’Europe à Bruxelles

 

Mardi 24 mars 2015 à 19 h

| conférence suivie d’un cocktail convivial |

Hôtel de l’Industrie

4, Place Saint-Germain-des-Près – Paris 6e
Métro : Saint-Germain-des-Près (ligne 4) ou Mabillon (ligne 10)

 

Entrée libre, dans la limite des places disponibles, sur inscription

Informations et inscription : http://europe-parissud.fr/conference-elie-barnavi/


Attention : Dans le cadre du plan Vigipirate, nous vous remercions de vous inscrire et de vous munir le jour de la conférence de cette invitation et d’une pièce d’identité.

 


Partager cet article
Repost0
30 janvier 2010 6 30 /01 /janvier /2010 11:30

... du volontarisme pragmatique au volontarisme politique


imagesCALJ5JTC-copie-1.jpg


I- L'UE du volontarisme pragmatique

 

Une approche originale mais vouée à l'échec car le monde change rapidement.

 

      A- Une approche originale

 

On date de « la déclaration Schuman » du 9 mai 1950  le début de la construction européenne. La vision de l'Europe était de commencer par « quelque chose de concret, impliquant dès le départ la création d'une institution supranationale ». Elle donna lieu au traité de Paris (18 avril 1951) créant la CECA (Communauté européenne du charbon et de l'acier). La CECA était dirigée par une Haute Autorité, indépendante des Etats et dotée d'un pouvoir de décisions s'imposant à eux. Cette approche supranationale fut abandonnée le 30 août 1954 après le vote de l'assemblée nationale française rejetant la CED (Communauté européenne de défense). On lui substitua une approche « fonctionnaliste » ou pragmatique, celle de Jean Monnet, plus communément appelée « méthode communautaire ».Elle écartait toute vision politique de la construction européenne, sans toutefois l'exclure à long terme. Le rôle d'impulsion fut confié à un organe original, la Commission, indépendante, mais dont les membres sont nommés par les gouvernements, dotée d'une puissante bureaucratie et disposant d'un large pouvoir d'initiative. Il est très significatif de constater que Jacques Delors, cette icône de la construction européenne, qui fut Président de cette institution de 1985 à 1995, n'a détenu que très brièvement un mandat électoral: celui de maire de Clichy. Les deux traités de Rome du 25 mars 1957 créant la CEE (Communauté économique européenne) et l'Euratom sont fondés sur cette approche pragmatique. La construction européenne a alors connu un long cheminement, caractérisé par l'application de quelques politiques communes, dont la PAC, (Politique agricole commune) et par un accroissement très important de ce qu'on appelle « l'acquis communautaire ». En très bref, les évolutions les plus marquantes furent l'extension progressive mais limitée du vote à la majorité qualifiée au Conseil des Ministres, la création en 1974 du Conseil européen, l'élection du Parlement européen au suffrage universel en 1979 (notons toutefois que la procédure électorale est fixée par chaque Etat et que l'élection a lieu dans une circonscription nationale unique: il s'agit donc d'élections nationales), et l'augmentation du nombre d'Etats-membres qui est passé, sans approfondissement préalable, de 6 à 27, et bientôt plus. Différents traités jalonnèrent cette période. Le dernier en date, le traité de Lisbonne s'inscrit dans la même lignée que les précédents traités. On pourrait objecter que cette période a connu la création de l'euro (1999-2002). Or,cette création, en germe dans le SME (Système monétaire européen), a été le résultat d'une décision politique prise à la suite de la chute du mur de Berlin  le 9 novembre 1989.

 

     B- L'échec de cette approche

 

La pédagogie étant exclue de cette approche pragmatique, les procédures de décision dans l'UE étant particulièrement complexes, les élargissements successifs échappant à la décision des citoyens tandis que « l'acquis communautaire » pénétrait de plus en plus dans leur vie quotidienne, la coupure entre les institutions européennes et les citoyens, qui en étaient exclus, était inéluctable. Il était clair, en effet, qu'à partir de l'instant où l'intégration européenne devenait de plus en plus poussée, le champ du politique devait investir la construction européenne. Cela n'a pas été fait. Consultés par référendum (le recours dans l'UE à la démocratie directe a souvent conduit  à des résultats négatifs), les peuples français et néerlandais ont rejeté au printemps 2005 le projet de « Traité constitutionnel ». Dans son article donné à la revue de mai-juin 2008 de « La Documentation française », Georges Sur a pu écrire: « On n'enracinera pas la construction européenne sans les peuples, et encore moins contre les peuples ». Et, comme l'a justement écrit le philosophe Habermas, « les citoyens doivent se considérer comme les auteurs des lois dont ils sont les destinataires ».Comme cela a été rappelé plus haut, la plus grande avancée réalisée à cette époque a été la création de l'euro. Elle résulte d'un « volontarisme politique » (Dominique de Villepin: « La Cité des Hommes », page 158). Curieusement, même les plus grands défenseurs cadenassés dans la défense de la souveraineté nationale, ne remettent pas en cause la création de l'euro. Désormais, l'avenir de l'UE est posé. Sa « dislocation » n'est pas exclue. En l'absence d'une forte  volonté politique, son lent délitement est le scénario le plus probable.

 

C- Le monde change rapidement

 

Dans les années 1990, on pouvait penser que le multilatéralisme organisé autour de grandes institutions comme l'ONU, le FMI, l'OMC serait le ciment de relations internationales apaisées fondées sur la règle de droit et permettrait à la France de continuer à jouer un rôle éminent sur la scène internationale. Au début du XXI ème siècle, cette espérance est dépassée.La multipolarité remplace de façon rampante le multilatéralisme. Un tableau chiffré pris, parmi d'autres, fait apparaître qu'en 2030 le monde sera polycentrique. La part du PIB mondial se répartirait comme suit : Etats-Unis (18%) ; Europe « instituée » (18% - ce chiffre variant selon les limites de l'UE) ; Chine (16%) ; Inde (10%) ; Brésil (7%) ; Japon (6%). Les récents échecs des négociations dans le cadre du cycle de Doha à l'OMC et de la Conférence de Copenhague sur le changement climatique sont dûs aux verrous indo-américain et sino-américan.Tirant les leçons de ces faits dans un article intitulé: « Le messianisme européen en échec » paru dans Le Monde du 11 janvier, Zaki Laïdi écrit : « Dans ce jeu, l'Europe est la seule à n'apparaître comme indispensable à personne parce qu'elle n'est pas un Etat capable de menacer ou de contraindre ». Or tant que celle-ci continuera à avoir une gouvernance fragmentée, sa crédibilité s'en trouvera amoindrie. Pour reprendre les propos de Zbigniew Brzezinski cités dans le livre de Michel Foucher, L'avenir de l'Europe dans le monde : «  La construction européenne est un phénomène unique dans l'histoire mais qui reste inachevé tant que ne sera pas instituée une autorité politique supranationale ». Les citations du même type sont très nombreuses. La France n’a plus la taille suffisante pour faire entendre seule sa voix sur l’échiquier international. Quelle France voulons-nous? Quelle UE voulons-nous? Que faire pour que la France et l'Europe ne sortent pas de l'espace géographique dans lequel l'histoire va s'écrire?

 


II- Mettre les citoyens au coeur du projet européen : enjeu du volontarisme politique

 

La seule issue réside dans une exigence forte : revoir l'ensemble institutionnel et  doter l'UE d’une nouvelle architecture. Après maintes péripéties, le traité de Lisbonne est entré en vigueur le 1er décembre 2009. Il n'est pas nécessaire d'avoir un esprit critique prononcé pour mettre en pièces « la gouvernance » que ce traité a établie : un Président « stable » du Conseil européen nommé à la majorité qualifiée par ce Conseil ; un Haut Représentant de l'Union pour la politique étrangère et pour la politique de sécurité nommé par le Conseil européen, en accord avec le Président de la Commission, et vice-président de la Commission ; le  maintien de la Présidence tournante de l'UE actuellement détenue par l'Espagne ; le maintien du Président de la Commission désigné par le Conseil européen puis élu par le Parlement européen. Convenons que de telles institutions et leur articulation sont peu lisibles pour les citoyens européens. Cette nouvelle architecture pourrait s'articuler autour des trois principes suivants:

 

  A- Une refonte complète des institutions existantes, en leur substituant des institutions démocratiques, à vocation fédérale

Sources de confusion, il conviendrait de supprimer à la fois l’historique triangle institutionnel, « Conseil, Commission, Parlement européen » et le mélange des compétences législatives et exécutives au sein de ces trois institutions. Un système d’inspiration fédérale, adapté à l’Europe, serait institué avec une répartition claire des compétences entre le niveau fédéral et le niveau des Etats. Le degré d’intégration devrait être élevé dans certains domaines comme celui de la politique étrangère et de la défense et faible dans la plupart des domaines, en particulier dans ceux qui concernent la vie quotidienne des citoyens. Des moyens budgétaires et fiscaux appropriés devraient accompagner ce partage de compétences. Compte tenu des pratiques et des traditions des Etats européens, un système parlementaire apparaît plus adapté à l’Europe actuelle qu’un système présidentiel, qui a pourtant ses mérites. Un Parlement, composé de deux Chambres : une Assemblée, représentant les citoyens, élue au suffrage universel direct, détenant le pouvoir législatif et investissant l’exécutif, c’est-à-dire un gouvernement fédéral dirigé par un Chancelier ou un Premier Ministre, qui serait responsable devant elle, et un Sénat, représentant les Etats, dont les membres seraient également élus, détenant des responsabilités particulières en matière de politique étrangère et de défense. Il serait également proposé d’instituer un poste de Président de l’Union européenne représentant de façon protocolaire l’unité de l’Union européenne dans la mesure où il serait prématuré de proposer l'élection d'un Président de l'UE au suffrage universel direct.

       B- La généralisation du vote majoritaire

    Comme dans tout système démocratique, le vote majoritaire deviendrait la règle. Cette règle ne souffrirait aucune exception. Le recours au vote à l’unanimité, qui est encore la règle aujourd’hui dans de nombreux domaines alors qu’il est synonyme de blocage et de paralysie, serait définitivement abandonné.

     C- Les compétences attribuées à l’UE de demain seraient limitées à l’essentiel, à celles d’un Etat à vocation fédérale

   Toutes les compétences qui ne seraient pas explicitement attribuées à l’UE resteraient de la seule compétence des Etats. La seule mais décisive compétence nouvelle qui serait attribuée à l’UE est la politique étrangère et la défense. Une armée européenne serait créée. Il  semble bien que ce transfert de compétence réponde à une attente des citoyens européens.En revanche, un mécanisme devrait être mis en place permettant de « renationaliser » un grand nombre de sujets dont l’UE n’aurait jamais dû s’occuper, ce qui a eu pour conséquence d’éloigner les citoyens européens de celle-ci. En clair, cela signifierait que l’UE sera moins centralisée et bureaucratique qu’elle ne l’est actuellement. Une Europe à vocation fédérale implique que les compétences des Etats et des collectivités locales soient respectées. Seuls les bulletins de vote sortis des urnes pourraient donner leur légitimité à ces propositions ce qui signifie que l'UE aura probablement une assise territoriale plus restreinte qu'actuellement. Pour être crédible, elle devra s'articuler autour de la France et de l'Allemagne ce qui suppose de mettre fin à une certaine dissymétrie entre les deux pays. Le traité de l'Elysée pourrait être revitalisé. « Une Charte d'Union » entre les deux pays pourrait être signée. Il est temps que l'Europe sorte de sa longue période d'introspection.

Christian Casper, Roland Burrus

Partager cet article
Repost0